Comment une entreprise traditionnelle peut-elle s’inspirer des méthodes de l’entreprise libérée ?

#innovation #leadership #productivité

12 mars 2019

Théorisé pour la première fois en France en 2012 par Isaac Getz et Brian M. Carney au cœur d’un ouvrage intitulé « Liberté et Cie », le concept d’entreprise libérée a depuis fait couler beaucoup d’encre. Quels en sont les grands principes ? Tour d’horizon des bonnes pratiques à prendre ou à laisser…

Entreprise libérée, mode d’emploi

L’objectif de l’entreprise libérée ? Casser l’organisation pyramidale pour une meilleure efficacité. Les actions importantes ne sont dès lors plus décidées par les dirigeants mais directement par les salariés qui bénéficient d’une plus grande autonomie. Les salariés à qui l’on n’impose plus de directives suivies de contrôles sont ainsi libres de prendre des initiatives individuelles. Le concept repose sur un climat de confiance et de reconnaissance des collaborateurs laissant ainsi libre cours à l’expression de leurs compétences.

Les principes de l’entreprise libérée

  • L’autonomie au cœur du concept
    Là où l’organisation de l’entreprise classique se caractérise par de multiples contrôles, des process, des règlements, l’entreprise libérée va laisser à chaque collaborateur un espace qui lui donne droit à une liberté d’actions, mais aussi de décisions. Le salarié est ainsi libre d’organiser lui-même son temps de travail ou encore de fixer ses objectifs personnels : il s’auto-dirige.
  • L’holocratie, une phase essentielle
    Pour arriver à ses fins, l’entreprise libérée se doit de supprimer tout rapport hiérarchique et de mettre en place une nouvelle organisation plus collaborative. Le concept ? C’est celui qui sait, qui fait. Le pouvoir des niveaux hiérarchiques est ainsi transféré vers les membres de l’organisation. Les échelons de management intermédiaires et fonctionnels sont supprimés pour responsabiliser les collaborateurs.
  • Un manager au service de l’équipe
    Au sein d’une entreprise libérée, la mission du manager n’est plus d’expliquer aux salariés comment ils doivent travailler, mais pour quelles raisons ils le font. Le manager devient leader. L’objectif ? Libérer les salariés de la pression hiérarchique en donnant du sens à leurs missions afin de les inciter davantage à développer leurs compétences et à s’engager. Sa fonction est basée sur la confiance, l’écoute et l’accompagnement des équipes et non plus sur leurs contrôles.

Une transformation sur le long terme

Ce modèle est-il applicable à tous types d’entreprises ? A l’instar de Rome qui ne s’est pas faite en un jour, la libération d’une entreprise dite classique se fait sur la durée et requiert la mise en place d’un véritable projet de transformation des pratiques organisationnelles, un changement de business model et de culture d’entreprise. FAVI, Chrono Flex, Gore-Tex, Poult, Sogilis ou encore Patagonia… Plusieurs dizaines de sociétés ont d’ores et déjà sauté le pas en France et adopté le modèle de l’entreprise libérée. La première – FAVI – a d’ailleurs été mise en place par son dirigeant Jean-François Zobrist, qui nous livre en vidéo sa méthode et sa vision de l’engagement collectif.

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