ce stage : l’élément déclencheur de ma carrière.
13 février 2024
Dans ce nouvel article “en coulisses”, Rémy raconte comment il a gravi les échelons après son stage et comment cette expérience a marqué sa carrière.
Rémy Bendayan a 21 ans lorsqu’il décroche le stage de ses rêves chez Google. Une expérience enrichissante et formatrice qui l’a amenée à rentrer dans le monde du travail beaucoup plus tôt que prévu…
- une recherche de stage ambitieuse.
- une porte d’entrée via le réseau alumni.
- des missions touche-à-tout.
- une fin d’étude anticipée.
- de stagiaire à salarié.
- de promotion en promotion.
- et après ?
une recherche de stage ambitieuse.
Rémy est en école de commerce à Marseille lorsqu’il doit trouver un premier stage de 6 mois dans le cadre de son année de césure. Son objectif : intégrer un géant de la tech dans un bureau à l’étranger. Son Graal ? Google. « Même si je sais que l’entreprise est prisée et très sélective, je suis bien décidé à ne pas m’avouer vaincu et à tout faire pour y décrocher un stage. »
Le géant de la recherche Internet est l’un des employeurs préférés des salariés dans le monde, mais il est aussi l’un des plus sélectifs. C’est d’autant plus vrai pour un stage où il y a moins de postes disponibles et où la concurrence est rude.
une porte d’entrée via le réseau alumni.
Pour se donner un maximum de chances, Rémy décide de se rapprocher du réseau alumni de son école. Par chance : plus de 20 anciens élèves travaillent actuellement chez Google. Il les appelle un par un pour glaner pléthore de conseils et d’informations.
Et puisque la chance sourit aux audacieux, une ancienne élève accepte non seulement de l’accompagner dans sa candidature, mais aussi de le parrainer auprès des RH. Grâce à elle, Rémy décroche (3 mois après – « c’est normal chez Google ») un premier entretien téléphonique. S’en suivent d’autres entretiens téléphoniques, visioconférences, physiques.
« Malgré ce process de recrutement un peu lourd, j’ai été mis à l’aise : mes interlocuteurs étaient particulièrement pédagogues et tout était expliqué en amont pour que j’appréhende au mieux chaque étape de ma candidature. »
Au terme de plusieurs semaines, le verdict tombe enfin : la RH le contacte pour lui annoncer la bonne nouvelle. « Ma candidature pour un stage de 6 mois au sein du siège européen de Dublin est retenue. »
des missions touche-à-tout.
Quelques semaines plus tard, Rémy s’envole pour Dublin. Très vite, il prend ses marques au sein de la GAFA. Le stage est non seulement intéressant, mais il est également très formateur puisqu’il lui donne l’occasion de traiter des missions touche-à-tout. « J’ai travaillé sur des fonctions aussi diverses que le commercial, le marketing, l’opérationnel ou encore le technique. »
Autre atout non négligeable, Rémy garde son libre-arbitre et a la possibilité de travailler sur tel ou tel projet en fonction de ses appétences. « Cette liberté et cette pluralité de tâches m’ont permis d’emmagasiner de multiples compétences et de m’intégrer rapidement au sein de l’équipe. »
Bonus : le bien-être au travail est au cœur des préoccupations chez Google et ça plaît ! « Le siège de Dublin dispose d’une piscine olympique, d’un salon de coiffure, de salles de billards et de ping-pong à chaque étage, sans oublier un cabinet de dentiste », met en avant Rémy. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le géant américain tient à l’hygiène dentaire de ses collaborateurs. « salariés comme stagiaires ont droit à un détartrage par an. Pour la petite anecdote : comme je ne m’y étais pas encore présenté et que j’avais reçu plusieurs mails de rappel, j’ai dû aller me faire détartrer entre deux réunions. »
une fin d’étude anticipée.
Un mois avant la fin de son stage, Rémy est convoqué dans le bureau de son manager. Aïe, quelque chose coince ? Pas du tout ! « Il m’a proposé de m’embaucher à la fin de mon stage. Je ne m’y attendais pas ! Ma réaction a été assez ambiguë : j’étais à la fois heureux d’une telle confiance et en panique intérieurement ». Et pour cause, l’étudiant est en année de césure : il lui reste donc encore 6 mois de stage à effectuer au sein d’une seconde entreprise et une année de cours à suivre pour valider son diplôme.
Il n’a pour autant pas envie de laisser passer cette opportunité. L’établissement accepte alors qu’il n’effectue pas son deuxième stage de césure. Il pourra ainsi être diplômé à condition qu’il valide un certain nombre de ses cours à distance. Enthousiaste, Rémy accepte sans hésitation ces modalités et révise ses examens après ses journées de travail.
de stagiaire à salarié.
Il passe donc du statut de stagiaire à salarié. « L’adaptation a été très fluide puisque je suis resté dans la même équipe. J’ai donc continué à échanger avec les mêmes managers et interlocuteurs. Quant à la mission, je suis passé de support de commerciaux à commercial qui gère directement les clients », précise Rémy. A Dublin, il est ainsi responsable du développement des start-up sur Google Ads.
Côté salaire, son stage ne pèse pas dans la balance puisque le montant est déterminé selon une grille de salaire. En revanche, cela l’aide a accéléré sa carrière au sein de l’entreprise. Rémy a ainsi l’opportunité de travailler sur des projets annexes, qui lui offrent non seulement la possibilité de tisser un réseau interne, mais aussi de mieux identifier les opportunités de carrière.
de promotion en promotion.
Très vite, le jeune homme se démarque par ses compétences et ses performances.
« J’ai réussi à gravir les échelons car j’étais mesuré sur les résultats commerciaux que je parvenais à dépasser régulièrement, ce qui m’a permis d’être identifié comme à fort potentiel dans l’équipe. »
Il passe donc du poste d’Account Strategist à celui d’Account Executive et n’hésite pas à mouiller sa chemise.
« J’ai régulièrement challengé mes managers pour obtenir plus de missions, m’impliquer dans des projets annexes et valoriser mes responsabilités. Chaque année, je parvenais à négocier 10 à 15 % d’augmentation et les actions Google qui m’étaient données. »
Après deux ans en Irlande, il en passe deux à Paris où il prend en charge la formation sur Google Ads des plus grandes agences médias, à l’instar de Publicis, WPP, ou encore Havas. Il est alors promu Performance Agency Manager.
et après ?
Ses 4 belles années chez Google et auprès de nombreux clients lui font prendre conscience d’un besoin, qu’il partage avec un collègue : les entreprises n’exploitent pas assez les données et les canaux marketing à leur disposition. Ils prennent plaisir à s’imaginer créer leur propre structure mais l’idée de quitter Google leur semble déraisonné.
« C’est justement avec cette question “et après ?” que j’ai poussé la réflexion sur mon plan de carrière. D’un côté, l’envie d’entreprendre me démangeait, de l’autre j’appréciais les conditions de travail et les perspectives d’évolution à court et moyen terme dans l’entreprise. »
Et après… plusieurs mois de réflexion, Rémy et son collègue décident de sauter le pas et de lancer Datashake. Une nouvelle success story puisque cette agence de stratégie digitale s’est faite une belle place sur le marché.
et plus encore :
Parce que les meilleures histoires ne figurent pas dans les rapports, découvrez un tout autre témoignage : celui de Gabriel, qui a passé 8 entretiens avant d’être embauché.
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