red flags : les repérer avant de s’engager avec un employeur.

#bien-être au travail #marché de l'emploi #recrutement

24 janvier 2025

Votre profil lui a tapé dans l’œil, et la perspective d’un salaire coquet, de missions stimulantes et d’avantages sociaux vous font déjà battre le cœur. Bref, vous êtes sous le charme. Attention toutefois à ne pas vous laisser séduire par des apparences trompeuses : voici les « red flags » à repérer chez un employeur potentiel avant d’embrasser un   nouveau poste.

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le love bombing.

À l’instar de l’amoureux transi qui veut vous épouser au bout du premier date, un employeur peut déclarer sa flamme trop fort, trop vite. 

Bien sûr, votre personnalité fait la différence et vous possédez des atouts à faire pâlir la concurrence ! Mais si les louanges de vos compétences tournent à la flatterie excessive et aux promesses mirobolantes, prudence. 

Un employeur trop empressé (« faisons fi de la période d’essai, je vous veux ! ») peut survendre le poste pour vous attirer dans des filets douteux. 

➡️Ce que ça cache ? Un manque de transparence et une désillusion sur les réalités du poste, une fois le soufflé de la passion retombé.

des ex dénigrés.

« Vous allez pouvoir relever le niveau de l’équipe, car vos prédécesseurs n’étaient pas à la hauteur ! ». Si un employeur vous brosse dans le sens du poil, en rabaissant ses ex (collaborateurs), méfiez-vous. Cela dénote, au mieux, d’une difficulté à insuffler une bonne ambiance de travail et un climat de confiance. Au pire, d’un sens de la critique un peu trop exacerbé. 

Signe encore plus douteux : reprocher à un collaborateur d’exercer ses droits (arrêt maladie, congé parental ou enfant malade). « Au moins on pourra compter sur vous, pas comme Chloé de la compta’ qui est toujours absente ! »

⚠️S’il se permet de dénigrer d’anciens collaborateurs dès le premier entretien, vous pourriez être sa prochaine cible une fois en poste.

l’abus de pouvoir.

Tous les coachs en relations amoureuses vous le diront : observez comment votre date se comporte avec les personnes qui l’entourent.

N’importe qui peut en effet se montrer poli et attentionné dans un contexte de séduction, mais la vraie nature ressort souvent avec ceux que l’on considère « à son service ».

Alors, si l’employeur se montre charmant avec vous mais infect avec la secrétaire ou un autre collaborateur ? Fuyez !

✅L’empathie et le respect ne devraient pas être conditionnés par la position sur l’échelle hiérarchique.

le non-respect des limites.

Le consentement, ça s’applique aussi au travail. Des gestes, plaisanteries et/ou commentaires qui vous mettent mal à l’aise dès le départ ? Cela n’augure rien de bon. 

Un employeur qui a la fâcheuse manie d’envahir votre espace personnel dès l’entretien d’embauche (la petite main sur l’épaule, l’air de rien), de s’approprier votre planning ( « Je nous ai bloqué le créneau du 13 mai, vous êtes au chômage de toute façon donc vous avez du temps j’imagine ? Haha ! »), c’est NON ! 

🙅De même, les appels urgents pour vous solliciter le soir et le weekend, c’est comme un amant(e) envahissant(e) qui campe sous vos fenêtres à minuit : super angoissant (et pas romantique du tout). 

l’ego XXL. 

Dynamique, charismatique, ambitieux, inspirant… Votre futur n+1 a tout pour plaire ! Le hic ? Il a l’air de se plaire un peu trop à lui-même, justement. 

Or, toute relation repose avant tout sur l’échange et un intérêt réciproque. Si, dès l’entretien, il monopolise la parole, préfère parler de ses exploits plutôt que de votre parcours, prenez-le comme un avertissement : il y a de grandes chances qu’il ne s’intéresse pas plus à vous lorsque vous serez en poste. 

❤️‍🩹Et le risque à terme ? Vous sentir peu considéré(e) voire dévalorisé(e), et perdre confiance en vos compétences.

la communication à vide.

Stonewalling (se murer dans le silence en cas de conflit ou désaccord), silent treatment (une sorte de mutisme punitif) ou même ghosting (cette tactique très courageuse qui consiste à prendre la poudre d’escampette sans explications)…  Autant de signes qui doivent alerter sur la capacité d’un employeur à communiquer de façon appropriée. 

Et certains indices ne trompent pas : on vous promet un second entretien, puis plus rien ; vous abordez la question de la rémunération et elle est esquivée ; un entretien est annulé à la dernière minute sans explication ; vous constatez une certaine froideur dans les échanges… 

🤫Ces silences – et l’opacité qui va avec – pourraient devenir votre pain quotidien. Face à un interlocuteur que la moindre question semble plonger dans un coma, interrogez-vous : est-ce vraiment la bonne porte à franchir ?

trouvez le bon match.

On peut hélas trouver autant de red flags chez un employeur que sur un profil Tinder. La parade ? Se fier à son instinct et à son ressenti (ne pas avoir envie est déjà une raison suffisante). Et si votre cœur balance : adoptez une réflexion stratégique et évaluez rationnellement chaque aspect avant de vous engager. Pour ça, préparez avant chaque entretien vos questions selon vos critères essentiels : missions concrètes, salaire, perspectives d’évolution, ambiance de travail, horaires, possibilité de télétravail, style de management, attentes vis-à-vis du collaborateur… 

💪Gardez en tête qu’il vaut mieux dire « stop » sans regret avant de s’embarquer dans une relation vouée à l’échec. Puis, comme on dit : une offre d’emploi perdue, dix de retrouvées. La preuve ici : avec nos offres d’emplois

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À l’inverse, si vous avez trouvé le bon poste dans la bonne structure, c’est une excellente nouvelle ! Au besoin, voici nos conseils pour l’annoncer à votre employeur actuel : comment bien démissionner

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